Clearstream, affaire d'Etat. (Par J.P. Chauvin)
L’affaire Clearstream ne donne pas vraiment une bonne image de l’Etat et de la politique, et il est possible que
Dresser ce bilan et regretter cette période chiraquienne ne sert à rien s’il s’agit juste de récriminer : il est nécessaire de comprendre le mal qui mine l’Etat et de proposer une alternative à ce Pouvoir qui se perd dans la recherche des prébendes et des « bonnes places ». Du coup, la question institutionnelle se retrouve posée, ne serait-ce que parce que l’Opinion se rend compte que cette « présidentielle permanente », qui rend l’atmosphère si difficilement respirable ces temps-ci, est aussi une conséquence d’un mode de désignation du Chef de l’Etat qui fait la part belle aux ambitions politiciennes et aux « oeuvres » parfois bien sombres des partis et de ses caciques : il n’est d’ailleurs pas dit que, du côté de
Ainsi, la solution monarchique n4est pas totalement obsolète en notre pays, ne serait-ce que pour préserver l’Autorité de la magistrature suprême de l’Etat en la dégageant des jeux électoraux qui, s’ils ont une légitimité certaine, ne peuvent s’appliquer partout sans danger. Il me semble bien inutile de s’escrimer à imaginer une VIe, puis une VIIe République, qui ne pourraient être, si l’on croit les pourfendeurs de
J.P CHAUVIN