Le régime royal, une monarchie fédérative et communautaire.

Publié le par Lux

 

"Les familles s'organiseront comme il leur plaira. On testera comme on voudra. Les pères qui voudront constituer à la suite de leurs descendants des biens héréditaires, incessibles et insaisissables, en auront toute liberté. Reconnues enfin pour des associations naturelles, les familles pourront acquérir des droits analogues à ceux des citoyens, posséder en commun un avoir honorifique et moral comme un avoir matériel.

Les communes et les pays, par une suite de mesures libératrices prudemment sériées, deviendront maîtres de régler selon leur gré leurs affaires propres, disposant de leur ordre intérieur sans intervention de l'Etat, décidant des affaires qui sont familières ou qui peuvent l'être à chacun de leurs membres et n'étant bornés dans cette honnête et raisonnable liberté, que par le bien commun et la sûreté du royaume.

Ces vastes régions qui s'étendent autour de nos grandes villes seront reconnues par la loi et délivrées du sectionnement départemental, qui est absurde et anarchique ; les territoires agglomérés autour de ces capitales naturelles obtiendront progressivement l'autonomie, en tout ce qui touche leurs affaires particulièrement, sans egager l'intérêt national ; de grands conseils provinciaux, sous le contrôle, supérieur mais éloigné, de l'Etat, concourront au réveil et à la renaissance du corps entier de la patrie que la politique jacobine a diminué. Les associations professionnelles, confessionnelles et morales, jouissant de la plus complète liberté, seront soumises au droit commun, et considérées comme des personnes civiles, autonomes, faisant leur police elles-mêmes par cet esprit de corps qui est le principe de tous les progrès ; elles seront capables de posséder, d'acquérir, d'aliéner, d'acquitter des impôts, de payer des amendes et d'être même, en cas d'indignité légale, retranchée de la vie commune à temps ou à perpétuité.

Au résumé, le citoyen, dans toute la sphère où il est compétent et interessé directement, dans tout ce qu'il a le pouvoir de connaître et donc de juger est présentement un esclave. Le pouvoir royal lui rendra la disposition et la souveraineté de ce domaine qui lui fut arraché sans droit, sans utilité, et au péril même de la force de la patrie." Charles Maurras

Voilà ce que fera le roi pour les libertés. Il les rendra aux citoyens. Il en sera le garant et le défenseur.

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